AFP - 07/09/2009 |
Un homme de 24 ans, soupçonné d'avoir violé une jeune fille de 16 ans rencontrée par l'intermédiaire de Facebook, a été mis en examen par un juge de Versailles et écroué hier. Le jeune homme, qui a nié tout rapport sexuel avec la jeune fille, a été mis en examen pour "viol aggravé", la victime ayant été mise en contact avec l'auteur par l'intermédiaire d'internet, a précisé la source judiciaire.
Après avoir pris contact avec la victime sur le site de socialisation Facebook en se présentant comme un photographe, l'homme est allé mercredi chercher cette dernière à son domicile de Guyancourt, dans les Yvelines.
Il a emmené l'adolescente dans un studio pour une séance de poses. Selon les déclarations de la jeune fille, qui a porté plainte, il lui aurait alors arraché ses vêtements avant de la violer avec un préservatif et de la ramener chez elle. Sur le chemin du retour, l'agresseur aurait affirmé à plusieurs reprises regretter son geste sans parvenir à l'expliquer.
_____
Add.
Pourquoi le fait que la rencontre ait eu lieu sur Internet constitue-t-il une circonstance aggravante?
"Selon l'article 222-24 du Code pénal, la vulnérabilité de la victime, après une rencontre sur Internet, est prise en considération."
Quel est le but du rendez-vous?
"Il se présente comme photographe professionnel, sa réelle profession, et lui propose de faire des photos d'elle, dans un cadre, selon lui, 'professionnel'."
Que se passe-t-il ensuite?
"Il lui propose un rendez-vous pour faire ces photos. Elle l'accepte. Ils se rencontrent une première fois et font quelques photos dans la campagne, à proximité du lieu de travail de ce jeune homme. Ça se passe plutôt bien. Puis il la convainc de le suivre dans son studio photo. Où, selon la jeune fille, les faits se sont passés. Avant de la raccompagner chez elle et d'exprimer, selon elle, des regrets."
3 commentaires:
Super :o( ça continue ça dure ... ils sont pas cons ... ils attendent au moins la majorité sexuelle ... quoi que dans le cas d'un viol, ça ne pèse pas lourd dans la balance mais c'est pour dire.
S'il est reelement photographe pro ! sont intention était le viol, pour moi l'act est prémédité sinon il aurait eu la présence d'esprit de demande à la JF l'accord parental nécessaire à sa séance de prise de vue (qui finalement n'était qu'un prétexte)
C'est également la raison pour laquelle aussi je me fait systématiquement accompagné d'une personne de préférence une femme lors de mes séances afin également d'éviter ce genre d'accusation (on ne sait pas ce qui peut se passer dans la tête des gens). Loin de moi l'idée de dire que la JF ment hein :) ne me faite pas dire ce que j'ai pas dit.
Je dis que le modèle comme le photographe devrait se faire accompagner.
Bref tout cela est malheureux ! et surtout calamiteux.
C'est une histoire bien glauque, mais malheureusement, des paumé(e)s il en existera toujours. Internet ne leur offre qu'un moyen bien plus simple de se faire pigeonner. Avant, il y avait les petites annonces dans les journaux, on en parait peut être moins mais ce n'était pas inexistant pour autant.
Quant à ce que le photographe ET la modèle soient tos deux accompagnés en séance, ça dépasse un peu le raisonnable. C'est une séance photo dont on parle, ou un apéro entre potes ? On en arrive presque aux abhérations qu'à pu sortir S. Royale durant sa campagne : faire raccompagner chaque officier de police féminin par un homologue masculin (là aussi, pour éviter le viol). Et si les accompagnateurs se violent entre eux, il faudra aussi les faire accompagner par une personne en plus ? Allons, un peu de sérieux.
Pour en revenir à ce cas de viol... C'est malheureux, mais on y peut rien. Pour peu que le type ait eu un book à peu près présentable -peut être même il est effectivement photographe- la fille n'avait aucun moyen de savoir. Sauf si c'est elle qui lui est tombée dessus et lui a arraché les fringues : car, particularité de la loi française -une de plus- le viol n'est reconnu que dans un sens. Un homme ne peut pas légalement déposer plainte pour viol : ça n'existe pas. Intéressant, non ?
Enregistrer un commentaire