04 janvier 2013

Ce que les mannequins ne disent pas révélé dans un livre

Ce que les mannequins ne disent pas révélé dans un livre
Le Monde.fr | 02.01.2013 à 15h35 - Mis à jour le 03.01.2013 à 07h27


Les histoires tragiques de mannequins ne manquent pas. Celle que Christine Hart, âgée aujourd'hui de 35 ans, a décidé de raconter vient s'ajouter à la liste. Dans un livre autoédité, Lo que las modelos callan ("Ce que les mannequins ne disent pas"), cette Espagnole d'origine allemande revient sur les dix années qu'elle a passé dans l'industrie de la mode.

Repérée dans un aéroport par le représentant d'une agence de modèles, la jeune femme a toujours rêvé d'arpenter les podiums. Il faut dire qu'au milieu des années 1990, les top models, à l'image de Naomi Campbell, Elle McPherson ou encore Linda Evangelista, apparaissent comme des références de succès et des exemples de réalisation personnelle pour des millions d'adolescentes.

Christine Hart commence sa carrière à 25 ans après avoir obtenu un diplôme de droit. Un bagage universitaire qui l'aidera, selon ses propres mots, "à mieux naviguer dans ces eaux infestées de piranhas et de requins". Mais la jeune fille doit mentir sur son âge. "A 25 ans, on te considère déjà comme une grand-mère, écrit-elle. Je disais alors que j'avais 21 ans."

DÉFILÉ POUR KADHAFI

Lors de son premier travail de mannequin à Athènes, Christine Hart fait l'expérience du harcèlement sexuel. Après un dîner en compagnie d'un des photographes les plus réputés de la capitale grecque, ce dernier tente d'obtenir ses faveurs. Son ouvrage regorge d'histoires sordides de jeunes filles manipulées et perçues comme des objets. Une star des podiums de l'époque, Karen Mulder, avec qui a travaillé la mannequin espagnole, a d'ailleurs porté plainte pour viol en 2001, rappelle El Pais.

Pendant dix ans, Christine Hart voyage aux quatre coins du monde pour les diverses semaines de la mode, pose pour le photographe Helmut Newton et défile même pour le colonel Kadhafi. Le physique "classique" de la jeune femme a facilité sa carrière à l'âge adulte. Peu touchée par les évolutions de la mode, elle reconnaît néanmoins avoir dû se plier au "contrôle qualité du mètre ruban". Une volonté de standardiser les silhouettes sur laquelle elle porte un regard sans concession : "Les mannequins souffrent davantage de la dictature de la beauté aujourd'hui que dans les années 1980. D'une taille 38 imposée, on est passé au 34, en particulier sur les podiums, et les filles d'aujourd'hui ne transmettent aucune émotion. On ne sait plus si ces filles sont des robots ou des mannequins. La plupart n'ont que la peau sur les os et aucune d'elles ne sourit, ce qui n'arrange rien."

Désormais mariée et mère de deux enfants, Christine Hart a définitivement tourné le dos aux flashs et aux podiums. Son livre, elle le voit comme un "avertissement" aux parents qui rêvent de voir leurs filles "triompher" en reines de beauté. Il est essentiel de prendre en considération les nombreux dangers inhérents à ce milieu, souligne-t-elle. Comme le rappelle El Tiempo, au moins 17 mannequins professionnels ont mis fin à leurs jours depuis 2001. Des morts imputables au cocktail détonnant composé par "l'extrême jeunesse, la beauté, la pression et la solitude".

Source : http://www.lemonde.fr/style/article/2013/01/02/ce-que-les-mannequins-ne-disent-pas-revele-dans-un-livre_1812055_1575563.html


Mais, bon, je connais aussi plusieurs modèles pros, en agences (actuellement), qui font la pub sur leur book de studios et photographes que l'on connait tous très bien étant branchés "cul à donf" ! .... Alors, bon, s'il y a des propositions c'est qu'il y en a aussi qui aiment ça .... "Faut de tout pour faire un monde" comme on dit ;)

 

1 commentaire:

Akache Busiah a dit…

Bonjour

Venez voir ma dernière vidéo, Behind The Scene d'un shooting photo de mode : http://akachebusiah.blogspot.fr/2012/12/behind-scene-steven-reti.html