06 janvier 2015

Pornographie... art ?

La pornographie, qu’elle soit photographique ou cinématographique, n’a qu’un seul est unique objectif : procurer à la personne qui regarde les images une excitation menant à la masturbation.
C’est surtout une pratique masculine. Les spectatrices existent mais, d’après les études, représentent une assez faible proportion, ce qui est normal : la sexualité étant vue/vécue différemment par les femmes.

D’autant diront qu’elle est aussi une représentation artistique. Tout peut être de l’art. « L’art est une activité humaine, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait s'adressant délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l'intellect. On peut dire que l'art est le propre de l'homme, et que cette activité n'a pas de fonction clairement définie. » (Wikipedia). En effet, puisqu’ici ont fait appel aux « sens, émotions … ».

Ceux qui prônent la pornographie placeront toujours cet aspect artistique en avant, d’autant ceux qui réalisent ou sont acteurs de films et photos un peu plus scénarisés que les classiques « films porno amateur », donc le seul objectif reste de voir des personnes dans des relations et actes sexuels.
Surtout aussi par les réalisateurs qui incluent leurs propres fantasmes dans leurs réalisations, fantasmes qu’ils associent à de l’art (pourquoi pas, tout dépend des points de vue). Ce que l’on appelle le « porn’art ».
Tout ceci brasse surtout énormément d’argent. Puisque c’est le second, si ce n’est le premier, aspect de cette activité. Argent et sexe, un cocktail explosif !

On peut donc comprendre les objectifs de cette activité d’excitation sexuelle masculine.
Elle peut même, pour certains, devenir l’équivalent d’une drogue par addiction. De récentes études en 2014 ont même démontrées qu’elle pouvait modifier certaines zones du cerveau (et bien entendu du comportement).

Mais alors comment expliquer que des femmes se prêtent au jeu, de devenir des objets sexuels, la plupart du temps dominées, si ce n’est dégradées, vision certes virtuelle au travers de l’écran, mais réelle dans le quotidien ! Ces femmes existent, elles sont même quelque fois votre voisine de palier… C’est même le fantasme pour un site porno amateur.
Quel plaisir en tirent-elles ? Quelles images vont-elles avoir du « milieu » non pornographique (auprès des parents, amis, employeurs…) ? Quel regard ont-elles même sur elles dans cette situation ?

Je n’ai jamais pu avoir une réelle explication, notamment chez les modèles, ces femmes restant toujours évasives si ce n’est très discrètes, même si elles assument (du moins disent l’assumer…).
Quelque fois on découvre tel modèle faire du porno par le plus simple des hasards – enfin, en cherchant quand même un peu - sur Internet au travers de fora ou de groupes, voire de galeries d’autres photographes. Ceci est même très étonnant et loin du discours qu’elles peuvent mener sur leur book ou en discutions. Combien disaient-elles au début ne pas poser « en lingerie et nu » …
De toute manière, un jour ou l’autre les images ressortent quelque part, même si l’on se cache sous un pseudo. Google est souvent très indiscret !

 Il est clair en tout cas que l’argent en est le moteur principal. En effet, les tarifs pour des poses photographiques ou vidéos érotiques et pornos restent élevés, d’environ un minimum de 200/300 € de l’heure  jusqu’à plusieurs milliers d’euros ! On peut donc comprendre qu’il est très facile de gagner beaucoup d’argent sans aucune étude ni diplôme, d’autant si on est au chômage, étudiante ou dans « la merde financière ».
Pour certaines, c’est une façon de lier l’utile à l’agréable : il y a rapport sexuel qui mène à la jouissance… (enfin, pas toujours). Ou de « tester facilement » certaines pratiques : sadomaso, gangband etc. et ce, sans tomber dans la prostitution pure et dure. Ceci restant toutefois une de ses formes (c’est quand même vendre son corps dans une représentation/prestation sexuelle).
Et ces messieurs le savent très bien et en profitent, a-t-elle point de tout faire pour recruter, même transformer un ange en démon en leur montrant tous les avantages. Quand on veut pécher du poisson, il ne faut pas l’effrayer, bien au contraire, mais utiliser toutes les ruses pour l’attirer, souvent à son insu. Une fois pris dans le filet...

Je connais pas mal de modèles, soit qui on débutées avec moi… d’autres pas (dans ce cas ayant refusées de poser car il n’était pas prévu de rémunération) qui ont pris cette voie, et ne posent plus que pour les pornographes et autres photographes érotiques professionnels… mais aussi amateurs (argentés, puisque quelque soit la pose c’est toujours « contre rémunération »).
Certaines ont même carrément un site personnel « amateur ». D’autres, sont devenues des modèles et actrices porno à plein temps (jusqu’à quand ?).

Personnellement je trouve ceci déplorable, de se rabaisser à la vue de tous à un simple objet masturbatoire. Et ce n’est jamais anodin, aussi bien pour elles que pour le spectateur.

Il faut dire que même hors de ce cadre pornographique, les books de modèles ressemblent plus à des sites de rencontres ou des vitrines de « viande (plus ou moins fraîche) », qu’à des œuvres d’art !
Ha oui, c’est vrai, désolé, le porno c’est aussi de l’art.

Alors, pour terminer, quelques liens et un peu de lecture sur le sujet.

Commençons sur le plan photographique : « la photographie de nu ».

La « porno dépendance », définition.

La « porno dépendance » féminine


Vous reprendrez bien un peu de pornographie ?
 

La pornographie sur internet et ses conséquences pour les jeunes (Québec)

Les images pornographiques et les images violentes.

Les Aspects Positifs et Négatifs de la nudité dans la Publicité Française

Pourquoi la pornographie est-elle si répandue ?
 

Porno : un effet négatif sur le cerveau ?

Voilà, après, c’est vous qui voyez.

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