17 mars 2011

Envie de faire "pro pro" ?

Vous souhaitez passer professionnel ? Il n’y a rien de plus simple, surtout depuis 2 ans et la création du statut d’auto-entrepreneur. Vous remplissez un formulaire (papier ou en ligne) et 10 jours après vous recevez votre beau n° de SIRET tout neuf.

Faites tout de même attention à votre code APE car celui-ci va déterminer si vous êtes ARTISAN (URSAFF) ou AUTEUR PHOTOGRAPHE (AGESSA), et donc aussi déterminer sous quel statut fiscal vous aller vous trouver – j’allais dire « être mangé » - et ce que vous avez droit de faire ou non comme photos (pour faire du portrait, mariage etc. il faut être artisan, car l’auteur photographe ne peut vendre que des œuvres originales).

Après, ça se gâte ! Parce que l’Etat ne va plus vous lâcher. Vous savez que toute rémunération, tout salaire, toute prestation, sont assujettis à reversement au FISC, aux organismes sociaux etc. Bon dans un sens on le sait et il suffit de l’ajouter « à la facture ». Soyons solidaires.

Le problème est que quand vous vous inscrivez comme auteur, le FISC va quand même essayer de vous faire payer par exemple la « taxe professionnelle », remplacée depuis 2010 par la « taxe foncière des entreprises » (vous alliez quand même pas croire que le FISC allait supprimer une taxe, comme ça !?). Quand, fin 2010, les « autoentrepreneurs » et les « auteurs » on reçu la « petite facture » (plus de 600 € pour ma part, puisqu’en fait tout dépend de la ville où vous êtes), ça a râlé !! Surtout qu’au AE on avait bien dit « vous ne payer que si vous gagnez » !

Pour ma part, j’ai reçu la facture 2 fois ! (une en décembre et une en janvier), et les ais renvoyées barrées de rouge avec copie des textes en vigueurs à ce sujet (que les auteurs-photographes, AE, étaient exonéré de cette taxe et patati et patata). C’est en fait vous qui devez expliquer au FISC ses propres règles.

Sans oublier après l’URSAFF qui vous appelle : « mais vous n’êtes pas inscrit chez nous, vous n’avez pas cotisé ? C’est pas bien ça ! ». Ho oui c’est pas bien, parce que pour cotiser faudrait peut-être déjà avoir vendu quelque chose et déclaré un revenu ? Non ? D’autant qu’un « auteur-photographe » ne cotise en aucune façon à l’URSAFF mais à l’AGESSA !! C’est en fait vous qui devez expliquer à l’URSAFF ses propres règles (tiens, je l’ai déjà dit ça, non ?).

Ca fait donc 9 mois pour ma part que j’ai envoyé mon P4 mais là, après déjà 2 relances, ils font la sourde oreille. Rien d’étonnant, je me doutais bien que ce n’était pas si facile de « partir ». Il va falloir que je renvois un troisième rappel, écrit en rouge, avec AR ? (car d’ici qu’ils me disent qu’ils n’ont rien reçu…). C'est vrai qu'ils ne sont ouverts que 35 h par semaine, ça met donc du temps... :p

J’ai vu une pub l’autre jour à la télé qui disait que les démarches administratives étaient plus simples… ha bon ?

3 commentaires:

Unknown a dit…

Moi idem, il font vraiment chier

Nicolas a dit…

Très bien ce petit article, mais ca ne met pas en confiance pour se lancer.
J'ai quand meme bien lu votre article sur la chose sur votre site : tres instructif MERCI

Anonyme a dit…

Très bon post bien ce petit article, mais il n'a pas confiance pour être exécuté.J'ai toujours lu votre article sur la chose sur votre site, Merci.
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